L'enseignement des sciences, un réflexe que j'aimerais adopter...

M. Jesús Vázquez-Abad a livré un dossier à l'UNESCO qui porte sur l'analyse de la situation de l'enseignement des sciences au Québec. Selon lui, les jeunes ne se sentent pas suffisamment interpellés par une carrière en science et les enseignants manquent de formation adéquate dans les différentes sphères des disciplines scientifiques.

Je savais bien que cette discipline est mise de côté dans les classes du primaire puisque les profs, en général, ne s'y sentent pas à l'aise et/ou n'ont pas de temps à y accorder.

Si je me suis intéressée à ce sujet, c'est parce que j'ai envi de réaliser des activités scientifiques lors de mon prochain stage au mois de février; ce qui représente un défi pour moi puisque mes ressources en sciences sont plutôt moyennes. De plus, j'étais intriguée par ce dossier puisque M. Jesus Vázquez-Abad est le père d'une ancienne amie côtoyée à l'école secondaire.

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Voici, très bien résumé par un article de l'Université de Montréal, le compte-rendu de sa recherche:

"En résumé, voici le tableau qu'on peut brosser de l'enseignement des sciences au Québec: au primaire, une formation déficiente des enseignants, peu de temps consacré aux sciences et de piètres résultats aux tests internationaux; au secondaire, une bonne infrastructure et de très bons résultats aux épreuves internationales. Mais on déplore une pénurie d'enseignants qualifiés, une nette désaffection pour les sciences et un décrochage scolaire touchant 30 % des jeunes."

Mathieu-Robert Sauvé, journaliste

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Ce que j'aimerais, c'est d'instaurer dans ma pratique pédagogique le réflexe de traiter les questionnements des enfants sous un angle scientifique (car les enfants se questionnent sur tout... tandis que les adultes se sont habitués à laisser tomber ou à ne pas comprendre...). Et de toujours pousser plus loin mes réponses à leurs questions.

**À lire aussi sur le même chercheur cet article sur cyberpresse.ca intitulé "dans un piètre état".

Citation

"Les médecins ont la responsabilité de guérir les patients. Les profs ont le devoir d'intéresser les élèves. C'est bête de même. C'est beau de même."

Stéphane Laporte
article de Cyberpresse publié le 19 septembre 2009

Se transplanter pour grandir...

Moi qui aime tant faire des métaphores sur la vie en utilisant le jardinage, en voici une que j'ai bien aimée:

"Nous devons, nous aussi, penser à nous transplanter pour grandir. Mais à quel moment? Quand nous nous fanons avant même que le jour commence. Quand il nous semble impossible de visualiser ou de rêver. Quand nous n'arrivons pas à nous rappeler la dernière fois où nous avons ri. Quand rien de ce qui est prévu pour les prochaines vingt-quatre heures ne nous enthousiasme. Si cela se produit, semaine après semaine, nous devons nous rendre à l'évidence: nous sommes trop à l'étroit. Nous devons ameublir doucement le sol qui nourrit notre âme, trouver quelque chose qui éveille notre imagination, nous emballe, nous fasse sourire ou anime nos conversations."

Sarah Ban Breathnach, dans L'abondance dans la simplicité

...Et j'ai envie de pousser plus loin cette petite réflexion, histoire de la mettre dans le contexte de l'éducation: les enfants, tout au long de leur primaire, évoluent et grandissent; Ils profiteront donc d'un "enseignant-jardinier" qui les aidera à ne pas rester à l'étroit, qui pourra éveiller leur imagination et qui, pour reprendre la métaphore, leur fournira un riche terreau.